La consommation croissante des boissons alcoolisées fortes par les Burundais, surtout les jeunes, met gravement en danger leur santé.
Il y a trois mois, les médias burundais rapportaient déjà l’essor du Sapor Wine parmi les jeunes, notant des décès liés à cette consommation
En novembre 2023, nous parlions aussi des boissons comme Kick, Karibu, Susuruka Wine, et des effets néfastes de leur prolifération sans règlementation adéquate. en janvier 2024, la ministre du commerce et de l’industrie,
Marie Chantal NIJIMBERE a mis en place des directives sur la fabrication, la distribution et la vente de ces boissons, avec des recommandations pour les consommateurs.
Malgré ces mesures ministérielles, le rythme de prolifération et de consommation de ces boissons ne semble pas avoir été réduit.
Maintenant que le président vient de se prononcer en personne sur ce problème, verrons-nous enfin une action efficace ?
Le moins que l’on puisse dire est que l’intention du président vient à point nommé, en cette période des vacances. « Qui est ce gouverneur qui aurait refusé cette boisson chez lui ? A-t-il été condamné ? Si je dis que je protège mes enfants et que je les garde en sécurité, devrais-je être condamné pour cela ? », a déclaré le président , au cours de ce weekend dans la commune de Kayanza sur la colline de Kinga, soutenant ainsi les mesures de certains gouverneurs liées a l’interdiction de commercialisation de la boisson SAPOR . Président Evariste NDAYISHIMIYE